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Jacques Villeneuve au 1000km de Spa
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Peugeot annonce une 3ieme voiture pour Le Mans 2008 et Jacques Villeneuve y sera! :-) On vous tiens au courant c'est sur!
JACQUES VILLENEUVE ,première impression sur la P908 , «Je suis déboussolé par le silence!» Article de la Presse de Montréal de monsieur Luc Domenjoz Collaboration spéciale Le Castellet
Le soleil brille sur le sud de la France. Le vent qui balaie habituellement le plateau du Castellet fait relâche aujourd'hui, et les conditions sont donc idéales pour les premiers tours de Jacques Villeneuve au volant de la Peugeot 908 HDi qu'il pilotera lors des 24 Heures du Mans, les 16 et 17 juin prochains. matin, c'est Stéphane Sarrazin qui dégrossit la voiture. Cinquante tours plus tard, il laisse le volant de la seule 908 disponible à Jacques Villeneuve. Combinaison blanche taillée comme il les aime, donc trop grande pour lui, le Québécois s'installe pour la première fois dans son nouveau jouet vers 15 heures. Le moteur est mis en marche. Au ralenti, dans les puits, le vacarme est effrayant. Le moteur diesel de la 908 émet un bruit rauque, exactement celui d'un camion. Étrange impression. Au moment de prendre la piste, peu habitué à ce genre d'engins, Villeneuve appuie un peu trop sur la pédale des gaz, et sa machine disparaît dans un nuage de fumée bleuâtre. Au premier passage devant les puits, pourtant, on est rassuré: la 908 lancée à fond émet un vrai bruit de voiture de course. Et Jacques Villeneuve le confirme: c'en est une. Même si, au début, il a du mal à retrouver ses sensations de pilote (la dernière fois qu'il avait piloté une voiture fermée, c'était au début des année 90, au Japon. Et encore, il y avait disputé une course uniquement par jeu, en groupe C, avec Eddie Irvine comme coéquipier. Depuis, le Québécois n'avait conduit que des monoplaces). «Le plus surprenant pour moi, au début, c'était le silence. Il y a 17 ans que je ne pilote que des monoplaces ouvertes, avec le moteur qui rugit dans le dos et le vent qui secoue le casque, c'est une expérience très... auditive. Là, on n'entend rien, même pas le moteur. Dans les virages, on n'entend pas les pneus faire du bruit en dérapant, et il n'y pas de vent dans l'habitacle. Au début, j'avais du mal à juger de la vitesse, je manquais de repères. J'étais déboussolé par le silence. Après, ça s'est amélioré, mais je n'ai pas assez roulé pour retrouver des sensations.» La 908, par contre, il aime. «C'est une vraie voiture de course. Elle est lourde, mais elle freine presque comme une F1. Le moteur diesel pousse fort, beaucoup plus que je ne l'avais imaginé. En fait, ce n'est pas mal du tout.» Le prototype que pilote le Québécois vient de sortir des ateliers d'assemblage et souffre de plusieurs problèmes de jeunesse. Jacques Villeneuve ne peut effectuer que deux petites séries de sept tours avant d'en rester là, sur le coup de 16 heures. Un filtre à huile qui se bouche menace de casser le moteur. Peugeot ne disposant pour l'instant que d'une seule voiture, il faut en prendre soin, d'autant que les essais doivent se poursuivre jusqu'à dimanche avec les autres pilotes, dont Sébastien Bourdais. Jacques Villeneuve termine sa journée parfaitement décontracté. Il est arrivé de Suisse la veille, son motorisé est stastionné juste là, à côté du paddock, et l'ambiance, chez Peugeot, lui convient à merveille. «Oui, c'est relax, confirme-t-il. Au moins, il n'y a pas 20 ingénieurs en électronique qui tournent autour de la voiture, comme en Formule 1. C'est beaucoup plus humain que la F1, et, franchement, c'est ce qu'il me fallait. Il faut que cela reste amusant.» L'objectif, toutefois, est parfaitement sérieux: Villeneuve veut gagner les 24 Heures dès sa première participation, parce que son programme 2008 ne lui laissera sûrement pas un deuxième essai. Pour gagner au Mans, encore faudra-t-il que la 908 tourne rond et longtemps. Il ne reste que trois séances d'essais pour en peaufiner les réglages. Jacques va devoir s'habituer très vite au silence de son habitacle . 24 Heures du Mans ,13 Juin Villeneuve 4e, Jacques Villeneuve a signé, mercredi, le 4e temps de la première séance de qualifications en prévision de l'épreuve des 24 Heures du Mans. La 75e édition de cette course d'endurance mythique sera courue samedi et dimanche, dans l'ouest de la France. Au volant de sa Peugeot 908, Villeneuve a bouclé un tour du circuit long de 13,629 km en 3 min 29 s 836/1000. Au cours de la fin de semaine, le pilote québécois partagera le travail avec le Français Nicolas Minassian et l'Espagnol Marc Gené. Le meilleur temps de cette première séance de la journée (3 min 28 s 301/1000) appartient à l'Allemand Frank Biela aux commandes de sa Audi R10 Diesel. Cette séance a d'abord été écourtée par l'incendie de la Lamborghini de l'Italien Marco Apicella, à la suite d'un accident survenu dans les chicanes des Hunaudières, une ligne droite de 6 km coupée en son milieu par deux virages successifs. La pluie a aussi été de la partie pour embêter les coureurs qui ont dû reculer dans les stands pour chausser leurs bolides de pneus à rainures. Une deuxième séance de nuit est en cours et doit prendre fin à 18 heures .
14 Juin 2007 24 Heures du Mans: Une des courses les plus célèbres au monde, Une des courses les plus célèbres au monde source: Racing-Live.com Les 24 Heures du Mans, le Rallye Monte-Carlo et les 500 Miles d'Indianapolis sont très certainement les trois courses automobiles les plus célèbres au monde. En 2005, 21 millions de téléspectateurs ont suivi la course des 24 Heures sur petit écran et 230.000 spectateurs ont franchi les portes du circuit sarthois. Dans l'Hexagone, hormis le Tour de France cycliste, épreuve s'étalant sur trois semaines et gratuite pour le public, les 24 Heures du Mans constituent l'événement sportif le plus populaire. C'est un événement majeur aussi pour Michelin, vainqueur de la toute première édition en 1923, qui vise cette année un dixième succès consécutif. Les vérifications : Mardi, c'est devant 10 000 spectateurs que s'est déroulée la seconde journée des vérifications techniques des 24 Heures du Mans, place des Jacobins. Temps forts de la journée : le passage de l'Equipe Pescarolo dans les brumes de la première heure, la présence de la Courage n°13, reconstruite après sa sortie de route lors des essais du 3 juin. Puis, l'arrivée de Sébastien Bourdais, auteur du meilleur temps de la journée test sur Peugeot-Michelin, en provenance de Portland, où il a remporté la course de Champ Car. En début d'après -midi, un chaud soleil a accueilli l'armada Audi, ravie de pouvoir compter sur le rétablissement de Tom Kristensen, sept fois vainqueur de l'épreuve ces dix dernières années. Aujourd'hui, mercredi, tout le monde est de retour sur le circuit, prêt à en découdre pour les deux sessions d'essais chronométré s, de 19 à 21 heures, puis de 22 heures à minuit. Le rôle fondamental joué par les pneus au Mans : La victoire aux 24 Heures du Mans - sur un circuit qui n'est ouvert que pour la course et les journées d'essais préliminaires officiels - exige des pneus capables de rouler à des vitesses pouvant monter jusqu'à 330 km/h et en mesure de tenir un rythme moyen de plus de 215 km/h. Avant tout, ils doivent se montrer constants pendant trois, voire quatre relais à la fois, soit une distance de plus de 500 kilomètres. Année après année, les pneus Michelin progressent à la fois en termes de durabilité et de performance. Les restrictions de réglementation visent à limiter les performances des voitures, et pourtant les records du tour, au Mans, ne cessent de tomber. Les pneus jouent un rôle important dans le petit jeu qui consiste à pousser toujours plus loin les performances de l'ensemble de la voiture . Disputer une course qui dure 24 heures signifie également qu'il faut se préparer à l'inattendu, dont des conditions de piste changeantes et des variations subites de météo. La capacité à anticiper, à réagir et à s'adapter s'avère par conséquent essentielle. Et c'est là où le savoir -faire unique de Michelin intervient, un facteur que ses partenaires apprécient à l'évidence. Car pour un manufacturier de pneus, le défi principal du Mans est constitué par le fait qu'il est impossible d'en simuler les conditions de course. 70% du plateau en Michelin La Zytek n°10 d'Arena International Motorsport, pilotée notamment par Stefan Johansson, a officiellement déclaré forfait aujourd'hui auprès de l'ACO pour cause de coque et circuit électronique trop endommagés, suite à une violente sortie de route durant la journée test. 54 voitures prendront donc le départ samedi, dont 38 équipées en Michelin, soit 70% du plateau « Michelin Energy Endurance Challenge » : Compte tenu de l'importance des courses d'endurance dans sa stratégie Compétition, Michelin a lancé le « Michelin Energy Endurance Challenge ». Dans le cadre des « 24 Heures du Mans » et des six épreuves du « Le Mans Séries », Michelin récompense les écuries ayant fait le meilleur usage du carburant consommé. Un Indice de rendement Energétique est calculé après chaque épreuve. Un prix est attribué à la meilleure équipe de chacune des quatre catégories engagées en LM P1, LM P2, GT1, GT2. L'Indice de Rendement Energétique (IRE) est calculé en fonction de : - La vitesse moyenne réalisée sur la totalité de la distance parcourue - Le poids du véhicule - La consommation réelle aux 100 kilomètres de chaque véhicule Au Mans, c'est dimanche après-midi que sera remis le prix de 10 000 E à l'équipage vainqueur , de chacune des 4 catégories représentées. LA PRESSE AUX 24 HEURES DU MANS Villeneuve : «Aux pilotes expérimentés de s'adapter» Jean-Sébastien Gagnon La Presse Collaboration spéciale Le Mans «J'aurai probablement des ampoules dans les mains après la course, mais ça aura valu la peine.» Les 24 Heures du Mans sont taillées dans le roc de la démesure. Par leur histoire, qui remonte aux tout premiers jours de l'industrie automobile, mais surtout, parce qu'ils mènent leurs protagonistes - hommes et machines - jusqu'aux limites de leur résistance. Dimanche à 15h précises, heure de Paris, Jacques Villeneuve aura parcouru par tranches de deux heures environ 2000 kilomètres à une vitesse moyenne de 225 km/h. «Je n'ai pas de plan précis pour gérer la fatigue, avoue le pilote à La Presse. J'ai déjà fait 24 heures de compétition... en ski! C'était en Suisse, puis à Tremblant. Au moins, dans ce cas, on est debout dans le froid et ça nous garde éveillés. «Mais pendant la course, il y a peu de temps pour manger ou dormir. Surtout qu'on est excité lorsqu'on sort de la voiture et qu'il n'est pas facile de relaxer.» Villeneuve partage le volant de la Peugeot No 7 avec deux autres pilotes: le Français Nicolas Minassian, un vétéran des 24 Heures, et l'ex-pilote essayeur de Ferrari Marc Gené. «Il n'y a pas de problèmes d'ego entre nous trois, confie Villeneuve. L'important, ce n'est pas de savoir qui va le plus vite, mais de maintenir la meilleure moyenne de course. J'ai fait 17 ans de sport automobile et c'est la première fois que je vois quelque chose d'aussi décontract. «Rien à voir avec l'ambiance d'hôpital de la F1...»
De nombreux virages Sur la piste, le Québécois affronte un monstre de 13,650 kilomètres, le triple du circuit Gilles-Villeneuve, s'étirant sur les routes de trois municipalités. «Ce n'est pas la longueur du tracé qui le rend difficile à mémoriser, mais la quantité de virages», dit-il. Hier, Villeneuve a longtemps tenu la quatrième position des premiers essais qualificatifs avant de céder sa place à Minassian. Le meilleur temps de la séance - un record de piste en 3 min 26,344 sec - a été signé par l'autre Peugeot, celle du trio Pedro Lamy, Stéphane Sarrazin et Sébastien Bourdais, devant l'Audi R10 d'Allan McNish. La soirée de travail a été interrompue par un bref orage et une violente sortie de piste de la Lamborghini No 53 de Marco Apicella. Une course la nuit Plus tôt dans la journée, le Québecois disait se concentrer à peaufiner les réglages de la voiture en prévision de la course. «C'est Nicolas (Minassian) qui s'occupera de la performance sur un tour. On se fie à son expérience: c'est la huitième fois qu'il vient au Mans !» Mais surtout, Villeneuve voulait ajouter un peu de coffre à son expérience en course de nuit: un seul essai complété au mois de mars sur le circuit Paul-Ricard. «Ça peut devenir vraiment dangereux, dit-il, surtout s'il pleut. Comme foncer dans le brouillard en pleine nuit, le pied au tapis, tandis que des voitures roulent à 20 km/h autour de vous. «Tous les pilotes qui participent aux 24 Heures du Mans ne sont pas des professionnels. Leurs réactions sont donc plus difficiles à prévoir. Mais c'est à nous, les pilotes expérimentés, d'en tenir compte et de nous adapter. «S'il arrive un incident, il n'y a que nous que nous puissions blâmer.» Course automobile Un Jacques Villeneuve méconnaissable Dominic Fugère Le Journal de Montréal 14/06/2007 09h19 Jacques Villeneuve a passé son enfance dans une autocaravane de luxe au bord d'une piste de course. Avec la sienne installée en plein coeur du paddock de l'écurie Peugeot des 24 Heures du Mans, Villeneuve vit, avec sa petite famille, comme à l'époque où son papa emmenait sa famille avec lui sur les circuits du monde entier. Pendant que le petit Jules - une copie carbone de son papa - sautait dans les bras de maman Johanna, papa Jacques parlait programme de qualif avec ses coéquipiers Marc Gené et Nicolas Minassian. «Je vais faire les tours de nuit nécessaires pour être homologué comme pilote, dit-il. Ensuite, ce seront quelques tours en configuration «vitesse de croisière». Des tours les plus réguliers possible. Marc roulera comme si l'on devait reprendre du temps perdu tandis que Nicolas se concentre sur la qualification.» Cool en famille Villeneuve se lève, calme, cool, plus que posé. Il va accueillir une connaissance à l'entrée du complexe Peugeot et en profite pour signer un dizaine d'autographes. Quand les premières voitures miniatures, les quelques programmes et les autres photos sont paraphés, le pilote reste parmi la masse de badauds et s'assure que tout le monde a eu la griffe tant attendue. Qui nous a changé notre Jacquot ? Celui-là n'a pas l'air de celui, stressé, qu'on côtoyait auparavant dans les paddocks de F-1. Sans les mécaniciens qui s'affairent, sans le vrombissement des moteurs, il serait difficile de croire qu'on est au milieu d'un paddock avec Villeneuve. «C'est cool, dit-il. Surtout qu'on peut relaxer autour de l'autocaravane, dit-il On passe beaucoup de temps ensemble, en famille. C'est vraiment cool... sauf que là, on commence à trouver le temps long !» Parce qu'ici, au milieu du pays de la Loire, il ne se passe pas grand-chose à part des bagnoles qui vont vite, vite sur une piste faite en majorité de routes de campagne. Les Peugeot n'ont pas roulé depuis le 3 juin. Depuis, seulement du travail de l'équipe sur les deux voitures ainsi que les vérifications techniques et administratives. Au moins, madame Villeneuve sourit, Jules aussi. On sent qu'ils sont bien en famille sur les circuits. «C'est un peu comme ça en NASCAR, non ?» demande Johanna, avec son éternel sourire dans la voix. L'adaptation aux paddocks des ovales nord-américains devrait bien se faire... Des nouvelles de Montoya Villeneuve en profite pour demander des nouvelles de son ex-rival Juan Pablo Montoya, en NASCAR. »Il continue de progresser ? C'est quoi la perception des gens ? Lui, comment il trouve ça?» demande Villeneuve. Il ne paraît pas surpris de savoir que Montoya fait du mieux qu'il peut avec la voiture qu'il a. «Ça reste de la course, philosophe l'ex-champion du monde. Ça me fait tellement rire quand le monde dit qu'il n'y a pas de technologie en NASCAR. Les gens qui travaillent avec Montoya savent où se situe le potentiel de l'écurie. «Tant que l'équipe et les commanditaires sont contents, ça ira. C'est vrai que les Dodge ont de la difficulté, non? Surtout avec la voiture de demain, non? C'est normal qu'il n'ait pas encore de grands résultats.» Villeneuve suit le NASCAR de plus près qu'il ne veut l'admettre. Depuis quelques semaines, cette aventure du Mans a pris tout son temps, mais il a bien fait ses devoirs sur le circuit américain. «On continue de prendre notre temps, répète-t-il comme il le fait depuis un an. Ya rien de sûr encore en NASCAR.» Cependant, le sourire en coin qu'il arbore quand il prononce la phrase confirme que s'il n'y a rien de sûr. La famille Villeneuve est fin prête à installer son autocaravane de luxe au milieu des ovales de NASCAR pour que le petit Jules puisse jouer avec le petit Gordon, les rejetons Burton et les autres mini-Reutimann... Auto-24 h du Mans Villeneuve:«envie de gagner» jeu 14 jui, 18h01 Jacques Villeneuve , champion du monde de F1 en 1997, va prendre le départ samedi des 24 Heures du Man pour la première fois de sa carrière, dans une Peugeot 908 diesel, mais cela ne l'empêche pas d'avoir « envie de gagner » : « Jacques Villeneuve, Peugeot aborde Le Mans avec humilité, vous parlez de gagner... Quand on est ici, on a envie de gagner, forcément. Et si quelqu'un était ici pour faire de la figuration, il ne serait pas dans la bonne équipe. Donc s'il n'y a pas une des deux 908 qui gagne, même en étant humbles, on sera déçus. Comment ça se passe entre les trois pilotes de la N°7 ? Je sais dans quelle discipline je suis, ce n'est pas la F1 et je ne suis pas là pour aller plus vite qu'eux, je suis là pour que la moyenne des trois pilotes soit la plus rapide possible, et qu'on gagne tous les trois. Il n'y a aucun problème d'ego, c'est génial. Ici, Nicolas (Minassian) a beaucoup d'expérience donc il fait la majeure partie du travail et se concentre sur les qualifs. Avec Marc (Gené), on se concentre sur la consommation, l'usure des pneus, et surtout on s'habitue à la piste la nuit. Comment s'est passée la première séance d'essais de nuit, mercredi ? Avec les conditions météo et les drapeaux rouges, on n'a pas fait tout le travail qu'on devait faire. Il y a encore beaucoup de choses à travailler, comme les changements de pilote : il y a plein de trucs à débrancher quand on fait les changements au puit (ndlr: au stand, en québécois). La nuit, on ne voit pas grand chose, surtout quand on roule à 340 (km/h) et que d'autres sont à 250. Ce qui est difficile de juger, c'est quel type de voiture est devant, parce qu'on voit juste les lumières rouges. C'était un peu surprenant, surtout les trois premiers tours. Quelques pilotes semblaient un peu perdus, mettaient des coups de frein en ligne droite parce qu'ils pensaient qu'il y avait un virage. C'est un peu comme rouler très vite sur l'autoroute, mais dans le brouillard. Avec un peu de recul, comment jugez-vous la 908 ? J'ai toujours eu besoin de challenges dans ma carrière, comme le passage en F1 et le passage en ChampCar. C'est ça qui permet d'évoluer, parce qu'on a tout à découvrir, à réapprendre, on repart de zéro malgré l'expérience acquise au fil des années. En dehors de la voiture, par rapport à la F1 que j'ai vécue pendant dix ans, c'est beaucoup plus relax. Et sur la piste, comme le dit Michael Schumacher, c'est très dangereux, surtout si on veut être à la limite. Depuis les premiers tours dans la 908, on s'est rendu compte qu'elle se pilote comme une monoplace. On peut rentrer dans les virages sur les freins, en travers, c'est très sympa à piloter, même si c'est plus lourd qu'une F1. Ca doit se rapprocher d'une ChampCar. Cette première participation va-t-elle vous inciter à continuer en endurance en 2008 ? La priorité va rester le NASCAR aux Etats-Unis, parce qu'en NASCAR il y a 36 week-ends de compétition et ça ne laisse pas beaucoup de temps libre. S'il y avait moyen de faire les deux, ce serait génial, et au moins Le Mans de toute façon. Mais un championnat complet prime sur une course par an, c'est normal. Vous faites désormais de la musique et votre album sort en France lundi, au lendemain des 24 Heures, vous avez fait exprès ? J'aurais bien aimé qu'il sorte avant mais cela n'a pas été possible. Ca me permet de faire d'une pierre deux coups, la promo pour Peugeot et la promo pour l'album.» Propos recueillis par Daniel ORTELLI (AFP) Les départ seront avec : Bourdais dans la n°8 Minassian dans la n°7 La conférence de presse du team Peugeot Total. 15 juin 2007 Ce matin, Peugeot tenait ce matin sa traditionnelle conférence de presse. Voici les principaux propos des acteurs du Projet 908 HDi FAP. Frédéric Saint-Geours : « Il y a un an un ici même, nous vous présentions la maquette du moteur. Aujourd’hui, après un travail acharné, nous sommes mesure de faire courir deux 908 HDi FAP, qui sont d’ailleurs bien placées après les qualifications, en première et troisième positions. Depuis qu’elle roule, la voiture a montré son efficacité avec deux victoires à Monza et Valencia, deux tracés totalement différents. Durant la Journée Test, nous avons pu effectuer l’ensemble de notre programme. Une séance conclue par le très bon chrono de Sébastien Bourdais. Lors des qualifs, les conditions ont été très changeantes et nous n’avons par conséquent pas pu boucler notre planning. Néanmoins, nous avons pu faire rouler les Rookies et découvrir la piste sous la pluie. Mercredi, les 20 dernières minutes ont été passionnantes avec la bataille face à Audi et la pole décrochée par Stéphane Sarrazin. « Malgré les premiers succès, les circonstances sont toujours spéciales au Mans. A travers la 905 en 1991, nous avons déjà vécu l’expérience de ce qui peut se passer lors d’une première année. L’objectif fixé est d’aller le plus loin possible pour accumuler le plus d’enseignements afin de courir pour la victoire en 2008 ». Michel Barge : « La 908 est un projet jeune puisqu’il a débuté il y a un an et quelques mois. Tout a été vite, très vite. A ce titre, il faut souligner le travail exceptionnel fournit par Bruno Famin et toute l’équipe technique. C’était un pari fou, c’est un pari tenu. L’histoire est belle et l’aventure que nous vivons est grande, avec un casting réussi qui est à l’image de l’équipe : fort, sportif, solidaire et chaleureux ». A propos de la réglementation 2010 : « Il est difficile de se prononcer car nous n’avons pas été invités à la conférence de presse de l’ACO. Nous en avons entendu parler. Ce qui est fort dans un proto, c’est que l’esthétique est guidée par la technique. D’ailleurs certains véhicules Peugeot routiers reprennent des choses issues de la compétition ». Serge Saulnier, à propos de la pression : « Elle n’est pas particulièrement présente puisqu’on suit notre tableau de marche. Le Mans est bien spécifique par rapport aux épreuves des Le Mans Series. Il y a un pallier important entre une course de 6 heures et une de 24 heures. Monza et Valencia étaient des séances grandeur nature. Le Mans 2007 est en quelque sorte une autre séance. Le but est d’aller au terme, le plus haut possible ». Nicolas Minassian, à propos des premiers pas de ses coéquipiers au Mans : « Jacques (Villeneuve) et Marc (Gené) apprennent très vite. Avec mes sept participations, je tente de leur donner un maximum de conseils car le circuit est très piégeux. Ce sont des petits détails car ils se sont adapter si rapidement ». Marc Gené : « Les expériences à Monza et Valencia ont été très importantes pour savoir ce que j’allais découvrir au Mans, notamment par rapport au trafic. J’ai encore besoin de m’adapter au circuit, qui est long et difficile. Il ne permet pas le moindre droit à l’erreur. Comme hier d’ailleurs. Mais je préfère que cela soit arrivé pendant les qualifs plutôt que pendant la course. Pour moi, c’était positif de rouler sur la pluie car cela m’a permis de prendre les repères dans ces conditions ». Jacques Villeneuve : « L’intégration s’est très bien faite, dans une très bonne ambiance avec une équipe très humaine. On ne trouve pas cela partout en sport auto, en particulier en haut niveau. Apprendre un tracé en regardant dans les rétros, ce n’est pas facile. C’est un circuit à l’ancienne, avec des murs très proches. Il n’y a pas de droit à l’erreur et le pilotage est donc plus mis en valeur ». Stéphane Sarrazin : « Nous abordons sereinement cette course. On connaît bien la voiture même si il reste toujours des choses à découvrir. Il y a un potentiel énorme. Concernant la pole, c’était un grand plaisir, un moment fabuleux. Le team m’a mis dans des conditions parfaites et c’était le pied de se battre pour ce chrono ». Pedro Lamy : « J’ai connu des bons débuts avec le team. Ma blessure était un moment difficile à vivre mais tout est bien désormais. 3ème à Monza et 1er à Valencia : nous avons fait du bon travail. Stéphane (Sarrazin) a fait un super tour. Je suis fier d’être son coéquipier et celui de Sébastien (Bourdais). Même si nous avons montré que notre voiture était compétitive, le plus important reste de finir la course ». Sébastien Bourdais : « Après deux ans d’absence, c’est un grand plaisir d’être de retour aux 24 Heures du Mans. Le calendrier actuel est un peu fou, avec beaucoup d’aller-retour entre la France et les Etats-Unis. C’est à la fois intéressant, motivant et un peu « à l’ancienne » puisque mon calendrier est éclectique : Champcar, F1, Le Mans avec Peugeot… J’ai essayé de me reposer pour le grand moment. Quand la motivation est là, la fatigue disparaît ». Bruno Famin. A propos de la pluie : « La vitesse moyenne sera inférieur donc cela peut être un avantage car la mécanique sera moins sollicitée. Cela étant, la pluie peut faire ressortir d’autres problèmes. Il peut également y avoir des aléas qui empêcheraient une vraie bataille. Concernant la buée, nous avons effectué pas mal de roulage sous la pluie, et il n’y a pas eu de souci concernant ce point ». A propos de la stratégie. Rythme élevé ou moins soutenu ? « Nous n’avons pas effectué beaucoup de simulations de 24 Heures et surtout, nous n’avons pas réussit à en faire une complète. Par conséquent, on ne sait pas définir le rythme pour aller au bout. Plusieurs scénarios sont possibles, d’autant que nous ne savons pas comment vont rouler nos adversaires. Nous avons ainsi élaboré plusieurs stratégies différentes ». Précisons que Nicolas Minassian, plus expérimenté que ses coéquipiers au Mans, prendra le départ au volant de la Peugeot n°7. Dans le baquet de la 908 HDi FAP n°8, c’est Sébastien Bourdais qui sera chargé d’effectuer le début de course. Prêt pour la course ! Bonne chance a l'équipe Peugeot et JV ! |
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